Abgeschlossene Dissertation an der Schnittstelle zwischen Kunst- und Arbeitssoziologie. Cotutelle-Verfahrens zwischen der École des Hautes Études en Sciences Sociales von Paris und der Leuphana Universität von Lüneburg (Betreuung: Bénédicte Zimmermann und Ulf Wuggenig, im Januer 2016 abgeschlossen (summa cum laude).
Veröffentlichung bei der Presses Universitaires de Rennes, in der Reihe Arts Contemporains, 2019. Hier zur Verlagsseite.
Seit 20 Jahren gilt die Figur des Künstlers in der Literatur als Vorreiter neuer Arbeitsformen die Flexibilität, individuelle Initiative und Kreativität fördern (Chiapello, 1998; Menger, 2003). Dieser sogenannte „Strukturwandel der Arbeit” lässt sich insbesondere vor dem Hintergrund der zunehmenden Subjektivierung von Arbeit nachvollziehen (Beck et Beck-Gernsheim, 1994 ; Moldaschl et Voß, 2002): Individuen integrieren selbst mehr Subjektivität in ihre Tätigkeit, zugleich erfordert Arbeit immer mehr Subjektivität von Individuen. Eine Konsequenz dieser Subjektivierungsprozesse ist die Verschiebung kollektiver Verantwortung auf eine individuelle Verantwortung (Zimmermann, 2011), was zur Infragestellung der traditionellen Solidaritäts- und Regulierungsmechanismen der Angestelltengesellschaft geführt hat. Viele Soziologen haben zuletzt die daraus resultierenden sozialen Probleme, wie Prekarität, „Désaffiliation” und soziale Ausgrenzung (Bourdieu, 1993; Castel, 2009) herausgearbeitet. Die vorliegende Dissertation untersucht kollektive Lösungsansätze zu den Problemen, die im Zuge der zunehmenden Individualisierung von Arbeit in westlichen Gesellschaften entstanden sind und legt dabei einen besonderen Schwerpunkt auf die Entwicklungen in Frankreich und Deutschland. Künstler gelten als Vorreiter dieser neuen Arbeitsformen und sind von solchen prekären Situationen in besonderer Weise betroffen, ob in der Vergangenheit (Bourdieu, 1992 ; Heinich, 1996) oder in der Gegenwart (Abbing, 1999 ; Lahire, 2006 ; Manske et Schnell, 2008 ; Bureau, Perrenoud et Shapiro, 2009). Im Mittelpunkt der Arbeit steht dabei die Frage wie Künstler kollektive Lösungen zu der ihres Metiers inhärenten Ungewissheit (Menger, 2009) entwickeln, die soziale Bindung und Solidarität in ihre hochgradig individualisierten Arbeitspraktiken bringen? Dafür bilden Kollektive von Bildenden Künstlern den Untersuchungsgegenstand dieser Dissertation.
Doctorat à la croisée entre sociologie de l’art et du travail. Cotutelle entre l’École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris et la Leuphana Universität de Lüneburg, sous la direction de Bénédicte Zimmermann et d’Ulf Wuggenig, soutenue en janvier 2016 (félicitations à l’unanimité du jury). Publication auprès des Presses Universitaires de Rennes, dans la collection Arts Contemporains, 2019.
À la figure de l’artiste plasticien sont associés divers attributs (individualisme, génie, égocentrisme), lui conférant une identité professionnelle de solitaire (Kris et Kurz, 1934 ; White et White, 1965 ; Thurn, 1991). Pourtant, depuis la naissance de l’artiste moderne, les artistes plasticiens ont formé des collectifs aux degrés de consistance et de constance variables. À travers l’analyse de cas actuels de collectifs d’artistes de Paris et de Berlin, notre travail vise à fournir une analyse de la conciliation de la subjectivation du travail artistique avec l’appartenance à un collectif artistique. Par collectif d’artistes, nous entendons un regroupement relativement structuré, composé d’artistes plasticiens, qui se considèrent comme pairs et qui sont animés par une même intentionnalité. Les questions ayant guidé notre recherche portent sur les conditions d’entrée en collectif, mais également sur l’expérience d’un collectif d’individualités dans chacun des deux contextes : qu’est-ce que l’artiste fait au collectif et qu’est-ce que le collectif fait à l’artiste ? Comment ces regroupements tiennent-ils ensemble ? Quelles répercussions l’appartenance à un collectif a-t-elle sur la construction du parcours professionnels des artistes membres ? Le principe méthodologique, qui a façonné notre recherche, a été celui du croisement (Werner et Zimmermann, 2003, 2004). Outre la volonté de croiser la structuration des champs artistiques de Paris et de Berlin, nous avons également croisé différentes formes de collectifs : les ateliers autogérés, les espaces-projet et les artistes-collectifs. Nous avons choisi dans les deux villes 12 cas d’études parmi ces trois formes de collectifs, dans lesquels nous avons conduit des entretiens biographiques avec les protagonistes. Dans une démarche inductive et compréhensive, nous avons articulé notre problématique aux résultats issus du terrain sur trois niveaux d’analyse, à savoir celui du champ artistique, celui du collectif et enfin celui du parcours individuel de l’artiste.